Sauver notre âme par Gérald FRUHINSHOLZ | ©Valerie Sha Live Blog


Source:   http://preparezlechemin.over-blog.com/2015/08/sauver-notre-ame.html


Relayé [?] par ©Valérie Sha Live Blog



Nous sommes dans un temps où l’intégrité morale est malmenée. Même dans l’Église, les critiques, les ragots et les calomnies ne manquent pas, liés à la rancœur, à la jalousie... 

La Bible insiste beaucoup sur le fait de transformer son caractère. L’intégrité, la droiture, la justice, la transparence et bien sûr l’amour fraternel dans les relations humaines sont primordiales. Le judaïsme enseigne à cultiver ces vertus, Jésus consacrera à ce sujet « le sermon sur la montagne » (Mat 5). Il révélera également le secret qui détermine le succès de l’Église : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ». N’est-ce pas là justement où l’Église achoppe ?...
Le Psaume 15 nous donne les conditions du salut – la droiture, l’intégrité, et la vérité :
« O Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ?... Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain ».


Les dons et le fruit

Les dons de l’Esprit sont une chose, le fruit de l’Esprit en est une autre, même si le donateur est le même. Les dons, au nombre de neuf (1 Cor 12 :4-11) nous équipent pour le ministère ; ils correspondent au baptême du Saint-Esprit, et sont donnés « pour l’utilité commune » (v.7). Certains chrétiens refusent le baptême du Saint-Esprit arguant que la nouvelle naissance représente déjà le don de l’Esprit, et que la guérison, le don des langues, la prophétie, se sont arrêtés en Actes 2. Ceci est une autre histoire.
Mais ce qui constitue la base de la vie chrétienne est la transformation du caractère : nous devons faire disparaître le « vieil homme » et faire naître « l’homme nouveau » :  

« On vous a enseigné à vous débarrasser du vieil homme qui correspond à votre ancienne manière de vivre et se détruit sous l’effet de ses désirs trompeurs, à vous laisser renouveler par l’Esprit dans votre intelligence et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté que produit la vérité… » - Eph 4 :23-29 (Sem).

Paul insiste sur la transformation de notre caractère !
« Finis les mensonges, la colère, le vol, la critique et la médisance ; soyez vérité entre vous… Ne donnez pas accès au diable, n’attristez pas le Saint-Esprit » 
le chapitre 4 d’Éphésiens est important. Jacques (ch.3) dira également combien la langue peut tuer : « La langue est un feu, c’est le monde de l’iniquité ».  

Seul le Saint-Esprit nous rend capable de changer et de nous dominer, au niveau de nos relations humaines. Nous devons invoquer la sagesse d’en-haut :  
« Elle est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semée dans la paix par ceux qui recherchent la paix ».

Et il y a cette merveilleuse image donnée par l’apôtre Paul, celle du fruit de l’Esprit que nous devons cultiver 

 « Le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. La Loi (la Torah) ne condamne certes pas de telles choses ».  

La transformation de notre caractère fait partie de la sanctification. Conditionne-t-elle notre salut ? C’est ce que semble dire Héb 12 :14 : "Recherchez la sanctification, sans laquelle nul ne verra Dieu".

Exemples d’échecs dans la Bible

Être doué des dons de Dieu (cela parle aussi des grands ministères, de guérison ou autres) ne constitue pas un critère de salut. La Bible nous donne des exemples nombreux de personnes douées ayant échoué :
  • Bala’am était un prophète qui entendait Dieu, avait vu l’Ange de l’Éternel, et qui au bout du compte sera « exécuté » par Moïse (Nb 31 :8) ; sa cupidité et son orgueil l’ont perdu, au point d’avoir eu le désir de pervertir le peuple hébreu, en amenant des femmes étrangères.
  • Le roi Saül, bien que doué et prophétisant, se détournera de Dieu et en paiera les conséquences. Là aussi, sa désobéissance, sa jalousie (vis-à-vis de David), son orgueil seront sa perte.
  • Samson est un cas à part, puisqu’en fin de compte, il détruira tous les chefs philistins grâce au don de sa force surhumaine, mais son amour irraisonné des femmes l’entraînera trop loin.
  • Ananias et Saphira sont victimes de leurs mensonges : disciples de Christ, ils vendirent une propriété pour donner l’argent au pauvres, mais ils mentirent sur le montant (Actes 5). Ils furent tous deux foudroyés sur place, parce qu’ils avaient menti au Saint-Esprit. Cette histoire doit nous interpeller sérieusement, car elle concerne tous les chrétiens se croyant, « sous la grâce », à l’abri de la perte de leur salut. Je crois qu’à la fin des temps où nous sommes, nous devons craindre l’Éternel pour de tels jugements.

Se faire un cœur nouveau ; sauver son âme

Dieu a fait de nous des hommes libres et libérés, par l’Esprit de Dieu qui habite en nous. Et tout en étant plein de reconnaissance envers Celui qui nous a fait de si beaux cadeaux, il importe de comprendre que Dieu attend de nous  de  « marcher par l’Esprit ».
Dieu nous a donné un cœur nouveau et un esprit nouveau, dans le Messie Yeshoua. Mais la Bible dit aussi que nous devons contribuer personnellement, disant :  faites-vous un cœur nouveau, sinon c’est la mort !  

« Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » - Ézéchiel 18:31

Dans le NT, Nous voyons que c’est la persévérance qui « sauvera notre âme ». Lire Héb 10 : 36-39, Luc 21 :19. Et en Héb 12 :14, nous réalisons que ceux qui ne font pas de la sanctification un but, « ne verront pas Dieu ».

Être un « vrai » ami pour notre prochain

Nous avons pour habitude de dire que le salut pour les chrétiens est individuel, tandis que celui d’Israël est collectif. Mais si notre salut est d’ordre personnel, nous savons que, pour aimer, il faut être au moins deux ! Et la transformation de notre caractère est fonction de notre attitude envers notre prochain. C’est dire à ce propos, l’importance du couple, qui nous permet en nous « frottant l’un à l’autre » d’affiner notre caractère.

Pour terminer, je veux par cette courte étude, mettre l’accent sur l’importance d’être un véritable ami pour mon frère, m’appuyant sur les avertissements d’Ézéchiel (ch.18), qui nous demande d’être « responsable de notre prochain », d’être un homme de paix comme Barnabas (Ac 15 :39) qui s’est soucié du jeune Marc, après une dispute avec Paul.
Les psaumes parlent souvent de « l’opprobre jeté sur le prochain ». Il est si facile de crier avec les loups, en écoutant des ragots qui peuvent détruire la réputation d’un frère ou d’une sœur. Cela demande du courage de s’opposer à la rumeur, et une générosité qui nous fait souvent défaut. C’est que notre monde virtuel internet, avec notamment le support de Facebook pour ne pas le nommer, prend de la place aujourd’hui ! Il révèle hélas des querelles intestines qui n’honorent pas le corps de Christ.
Dans ces sujets de discorde, Jézabel est l’esprit malin qui agit puissamment. Nous connaissons l’histoire du roi Achab et de sa femme Jézabel qui poussera son mari à voler l’héritage de Naboth (1Rois 21). Le problème d’Achab est la cupidité et la lâcheté. Jézabel saura manipuler Achab, connaissant ses faiblesses, l’amenant à devenir finalement un meurtrier. Un chrétien qui laisse une porte ouverte à l’ennemi, en manquant de courage et de fidélité, est une cible idéale pour l’ennemi de nos âmes.
Je crois que de nos jours, les esprits méchants se délectent à attiser les divisions, pour tuer l’amour fraternel et à décrédibiliser l’Église. La véritable amitié est rare, car elle implique courage et vérité. C’est terrible de vivre la foi chrétienne en étant démuni de véritables amis, qui n’ont pas eu le courage de nous défendre et d’avoir une vraie relation durable quelles que soient les épreuves. Malgré le téléphone, internet et les réseaux sociaux, nombre de chrétiens aujourd’hui sont seuls, désillusionnés, déçus et souvent meurtris par « les siens ». De plus hélas, les vrais modèles sont rares.

Ayons conscience de la stratégie de l’ennemi dans les temps que nous vivons.
2Thess 2 :11 nous parle de l’importance de « l’amour de la vérité », dans les derniers temps. Être vérité dans nos relations, c’est être honnête et respectueux de l’autre dans sa différence, c’est être transparent, en bannissant le compromis ou pire l’hypocrisie, c’est être intègre.
 
Jésus est « le chemin, la vérité et la vie ». EMET, c’est un mot important, car ses trois lettres (aleph, mem, et tav) sont situées, dans l’alphabet : au début, au milieu et à la fin = un équilibre parfait. Jésus est « aleph ve tav » (alpha et omega). Il n’a pas seulement la vérité, Il est vérité.
Cela doit d’autant plus nous amener à poursuivre de toutes nos forces cette qualité rare…

Le 23 juillet 2015 | Sauver notre âme par Gérald FRUHINSHOLZ



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